Comment survivre à une journée avec un mini moi TDAH  Ou l’art de gérer deux cerveaux en mode tornade avant 8h.

Comment survivre à une journée avec un mini moi TDAH Ou l’art de gérer deux cerveaux en mode tornade avant 8h.

Il est 5h30. Le soleil dort encore, moi aussi (en théorie).

 

Mais pas mon mini moi. Lui, il a déjà sauvé le monde, changé trois fois d’activité, et tenu un monologue sur les bébés pingouins. Pendant que moi, j’essaie juste de trouver mes chaussettes. (Indice : il s’en est servi pour faire un théâtre de marionnettes.)

Bienvenue dans ma vie.

Celle où mon chaos mental semi-organisé — alias mon TDAH adulte — tente de cohabiter avec une version miniature de lui-même… en turbo.

6h45 – L’heure du « on va être en retard » commence

Mais lui, il veut parler de dinosaures, attraper une mouche, changer de chandail (parce que “celui-là ne saute pas assez haut”), et partir à la chasse au trésor dans la cuisine.

7h30 – L’APPEL DE L’AUTOBUS (aka le salut)

Je l’embrasse, je l’envoie dans sa grande aventure de la journée, pendant que je me remets doucement de la nôtre.

8h00 à 14h30 – La zone floue

J’essaie de travailler, de penser, de manger chaud (parfois), et de mettre un peu d’ordre dans le désordre.

Mais souvent, je pense à lui. À son énergie débordante, à ses idées farfelues, à sa manière unique de voir le monde.

Et aussi à toutes les phrases que je vais devoir décoder ce soir quand il me racontera sa journée en version accélérée.

15h00 – Le retour du mini cyclone

Il revient en mode tornade joyeuse.

Il a beaucoup (trop) de choses à dire, à faire, à tester. Je l’écoute entre deux bouchées de collation, tout en ramassant les miettes de biscuits en souriant.

Oui, j’ai mal à la tête. Mais c’est de l’amour en migraine.

19h00 – La danse du dodo

On lit, on rigole, il saute, je le recouche, il a oublié son doudou, il a soif, il veut un dernier câlin…

Et puis enfin, dans le calme de sa chambre, il me chuchote :

“T’es la meilleure maman du monde… même quand t’es bizarre.”

Et là, tout prend sens.

Parce que survivre à une journée avec un mini moi TDAH, c’est pas juste survivre.

C’est apprendre à aimer plus fort, plus bruyamment, plus intensément.

C’est découvrir que le chaos peut aussi être rempli de magie.

Retour au blog

Laisser un commentaire