
Le TDAH : Et si le problème venait des “normaux” ?
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Depuis des décennies, on nous répète que le TDAH est un trouble neurologique. Un trouble. Quel mot étrange, non ? Ça sonne comme si on était une vieille radio qui grésille ou une machine à laver qui déraille. Mais si on retournait la question ?
Et si le vrai trouble, c’était d’essayer de faire entrer tout le monde dans le même moule ? Si on arrêtait de nous dire qu’on est “atteint” du TDAH, comme si c’était une maladie infectieuse ? Parce que franchement, on n’a rien attrapé. On est né comme ça. C’est notre mode d’emploi.
Peut-être que notre cerveau est juste câblé pour fonctionner à 200 km/h, avec des sauts de pensée dignes d’un kangourou sous caféine. Peut-être qu’on est conçu pour capter toutes les fréquences à la fois, quand les “normaux” sont bloqués sur une seule station.
Mais non, au lieu de ça, on préfère nous dire qu’on est en “trouble”. Et si la vraie question était :
•Pourquoi tout le monde devrait-il penser de la même manière ?
•Pourquoi est-ce qu’on devrait se conformer à un système qui ne fonctionne pas pour nous ?
Imaginez une seconde qu’on renverse la perspective. Que les “normaux” deviennent les “atypiques”.
On dirait :
•“Ah, tu es capable de rester concentré sur une seule chose pendant des heures ? C’est vraiment bizarre ça…”
•“Quoi ? Tu ne t’éparpilles jamais ? Mais comment tu fais pour ne pas t’ennuyer ?”
•“Oh, tu n’oublies jamais où tu as mis tes clés ? On va devoir consulter, c’est clairement un trouble.”
Au fond, le TDAH, ce n’est pas un trouble. C’est juste une autre manière de fonctionner.
Peut-être un peu plus chaotique, un peu plus intense, mais certainement pas une erreur de fabrication.
Et si, au lieu de nous dire qu’on est “atteint”, on nous disait qu’on est juste câblé différemment ?
Parce que finalement, ce n’est pas nous qui sommes en trouble. C’est peut-être juste le monde qui n’est pas prêt pour nous.
Qu’en pensez-vous ? On continue de se faire diagnostiquer ou on réécrit le manuel d’instruction ?